Le mois de mars fût intense en mission terrain pour les équipes de La Guilde, dans leur rôle d’accompagnement et de suivi des projets lauréats du pôle Microprojets.
Ce mois ci, focus sur les missions effectuées par Apolline Cox, chargée de mission Île de Fance et Manon Blanc, chargée de mission Ouest.
Avant tout, l’un des objectifs principaux est de constater l’avancement des projets ou, s’il est terminé, d’évaluer ses effets. Grâce à ces informations, l’équipe sera apte à fournir des conseils aiguisés, relever les bonnes pratiques, les difficultés, les éventuels prolongements et besoins parallèles.
Le point communication est également à prendre en compte. Avec de belles photos et vidéos, une réelle visibilité pourra être donnée aux projets.
Entre deux projets, une visite est rendue aux VSI afin de présenter au pôle volontariat de La Guilde le déroulé de chaque mission.
Les équipes rencontrent également nos partenaires institutionnels sur place tels que l’ambassade de France, l’Agence française de développement et France Volontaires.
« Je suis partie fin février 2 semaines au Népal dans le cadre de mission de suivi, évaluation et capitalisation des projets que nous soutenons. Le principal objectif était de visiter les projets que nous soutenons et surtout rencontrer les personnes à leur initiative. Les voici :
Les enfants de Kavreshtali : L’association soutient la Coopérative Sharing Seeds concernant notamment ses activités de production, transformation et vente de café, de miel et son atelier de couture pour les femmes. Ils souhaitent favoriser l’emploi et l’essor économique des femmes et des hommes du village de Pandeli, situé près de Pokhara, assurant ainsi de meilleures conditions de vie pour chacun.
Shakti Népal : En partenariat avec le Young Star Club, l’objectif général du projet est de développer la qualité des soins, de la prévention et sensibilisation dans la région du Solu en complétant la formation des médecins, infirmières des dispensaires et des référentes santé au sein des villages. J’ai pu participer à des séances de formations et échanger avec les bénéficiaires du projet ainsi que les équipes en charge de l’organisation des formations.
Solidarité Enfants Népal : Le projet vient en soutien à la « Bayoca Community », qui a été fondée par 104 personnes de la région afin de contribuer au développement de leur village. Pour cela, une école a été bâtie assurant l’enseignement de la crèche à la classe 10 (équivalent en France entre la seconde et la première) et nécessitait des rénovations et un agrandissement .
Partage Alsace : Depuis sa création, le partenaire local « Voice Of Children » a mis en place à Katmandou un centre de 1er accueil, ‘Welcome Center’ accueillant les jeunes garçons à la rue. Le projet que nous soutenons a consisté en l’augmentation des capacités d’accueil de ce centre ainsi que son amélioration sanitaire.
Selon l’état d’avancée du projet, cette mission nous permet de notre côté de nous rendre compte des réalités du terrain, du contexte, de la culture dans lequel les projet s’intègrent, mais également de faire un retour à l’association française et à son partenaire sur leur projet. Ceci entre dans le cadre de notre démarche d’accompagnement et de suivi des projets soutenus par La Guilde à travers son pôle Microprojets.
Ce séjour au Népal fut également l’occasion de rencontrer les volontaires avec qui nous sommes en lien sur le terrain, échanger avec eux sur leur mission et sur le statut d’expatrié et de rencontrer d’autres institutions tel que l’ambassade de France et l’Alliance Française de Kathmandou. »
« Ces dernières années, La Guilde a participé au financement de plusieurs projets de solidarité internationale et à l’envoi de nombreux volontaires en République du Congo. Il était donc important de s’y rendre cette année ! Durant ma mission, j’ai visité et évalué cinq projets.
Ma mission a débuté avec la visite de l’Unité de Services Essentiels à Loubassa, sur l’Ile M’bamou, mis en place par l’association congolaise Aide à l’Enfance et l’association française Pot@maï. L’Île M’bamou se trouve sur le fleuve Congo, nous avons donc dû prendre le bateau environ 30 minutes pour atteindre le site. Là-bas, on m’a expliqué le fonctionnement de l’hydrolienne et j’ai pu assister à la mise à l’eau de cette dernière. J’ai également visité l’intégralité du centre qui propose plusieurs ateliers de formation (transformation agro-alimentaire, couture…) et des services essentiels tels que l’eau potable et l’accès à un espace de cuisine. Et tout cela sans dégager de CO2 !
Ensuite, j’ai passé trois jours avec l’association ESI Congo dans la forêt du Mayombe, un des trois grands massifs forestiers du Congo. J’y ai rencontré les habitants des villages qui participent à la production de bananes plantain et à leur transformation en chips. J’ai pu avoir un temps d‘échange très intéressant avec le groupement des « Mamans du Mayombe », principales protagonistes du projet. La commercialisation des chips de bananes plantain constitue une activité génératrice de revenus alternative au braconnage pour les habitants. Étant sur place pour le 8 mars, j’ai eu la chance de participer à un évènement autour des Droits des femmes.
En 2018, La Guilde a cofinancé la construction d’un poste de santé dans le village de Kingoma (ACIEL et ADELIA). Ce poste a permis, depuis juillet 2020, à des centaines de personnes de recevoir des soins. Lorsque je m’y suis rendue j’ai pu visiter les locaux et m’entretenir avec plusieurs personnes de l’équipe médicale et administrative. A travers les discussions, nous avons pu échanger sur les succès du projet et également aborder les difficultés rencontrées en ouvrant des pistes sur des solutions durables et réalistes.
Le projet Connexion Congo a été pensé afin de lutter contre la fracture numérique en milieu scolaire à travers la formation aux outils numériques du personnel pédagogique et l’approvisionnement en ordinateurs. Sur place, j’ai été accueillie par l’association PRATIC, partenaire de Action Real en France. J’ai visité un des lycées pilotes du projet et j’ai rencontré le proviseur ainsi que des professeurs de l’école qui ont témoigné de l’utilité de ces formations pour l’organisation de leur cours. J’ai également assisté en partie à une séance de formation à l’outil numérique auprès d’élèves du lycée en question.
La dernière association que j’ai rencontrée est le FOJEP Développement, qui travaille depuis des années avec les paysans de la région du Pool pour promouvoir les pratiques de l’agroécologie. Je me suis rendue sur un site de maraîchage situé dans la périphérie de Brazzaville et j’ai beaucoup discuté avec les membres de l’association ainsi que certains agriculteurs et agricultrices qui étaient présents et présentes. Ils m’ont parlé des différentes méthodes de culture agroécologique et j’ai pu visiter les productions.
Enfin, cette mission a été l’occasion de rencontrer quatre volontaires issus de nos programmes Service Civique (au sein de l’association ESI Congo) et Volontariat de Solidarité Internationale (avec l’association APDRA pisciculture paysanne), ainsi que nos partenaires institutionnels au Congo : l’AFD, l’ambassade de France et France Volontaires. »